Woolly Tales & Yarns from a Spinner’s Flock of Ouessant Sheep 

Une chronique de fil en aiguille d’une fileuse et son troupeau de moutons d’Ouessant

De la Toison au Tricot n° 157 : La Tonte, ça se prépare !

Every year I write an article celebrating the beginning of sheep shearing season. In looking back over a few past articles, it would seem like it’s women who are actually doing the shearing. So just what are the men doing ?

Interestingly enough, in the past, wool was washed before shearing and it would appear that this particular task was the reserve of the men folk ! Yes, that’s right … before shearing, wool was actually washed while it was still on the sheep’s back.

As we have already seen, even if lanolin is not soluble in water, suint, which makes up 25% of the weight of raw wool, is in fact water soluble.

This washing “on the hoof” represents the first step in the transformation of raw wool into yarn. At the same time, wool that was washed in such a way sold for a much higher price.

Chaque année j’écris un billet pour annoncer la tonte de moutons. En regardant les derniers billets, il semblerait que c’est bien les femmes qui tiennent les forces et tondent les moutons ! Mais alors, que font-ils, les hommes ?

Effectivement, au temps jadis, la tonte se préparait par le lavage de la laine et il semble bien que cette tâche fut surtout le domaine des hommes ! Oui … avant la tonte, la laine a été bel et bien nettoyée à l’eau sur le dos des moutons.

Comme nous avons déjà constaté, même si la lanoline n’est pas soluble dans l’eau, le suint qui représente à peu près 25% du poids d’une toison brute est bel et bien soluble dans l’eau.

Ce lavage « à quatre pattes » représente la première étape dans la transformation de la laine. D’autre part la laine ainsi « lavée » se vendait bien plus chère.

Washing sheep was actually a widespread, ancient practice that was recommended by animal husbandry “experts.” For example, here’s some expert advice given in 1801 :

Before shearing, it is necessary to wash the fleece while it is still on the sheep. This is called washing on the hoof. To do this, if you have access to a stream or a river you will need to lead the sheep into the stream until the depth of the water is approximately half the height of the animal. The shepherd will then press the wool with his hands a number of different times in order to wash the wool.
[…]
You have a repeat this washing process a couple of different times until the wool is quite clean and lovely. After the last washing, it is important to keep the sheep in a clean pen until shearing time. Shearing takes place only after the fleece is completely dry so as to avoid ruining the wool. It is therefore necessary to do the last washing when the weather is good.

Dictionnaire de l’industrie, ou collection raisonnée des procédés utiles dans les sciences et dans les arts.  Vol. II, p. 311.  Paris, 1801.

Il s’agit d’une ancienne pratique générale qui a été préconisée par les « experts » de l’élevage. Comme l’explique ce texte écrit en 1801 :

Avant que d’enlever une toison, il faut la laver, mais sur le corps du mouton, ce qu’on appelle à dos ou sur pied. Pour cet effet, si l’on a de l’eau courante, il faut y faire entrer l’animal jusqu’au moins à mi-corps ; le berger, qui est aussi dans l’eau, passe la main sur la laine et la presse à différentes fois, pour la bien nétoyer.[sic]
[…]
Il
faut répéter ce lavage plusieurs fois, pour que la laine soit bien nette et de bon débit. Après la dernier lavage, il faut tenir les moutons dans des endroits propres, jusqu’au moment de la tonte, que l’on ne doit faire qu’après avoir laissé sécher la laine, afin que la toison ne soit pas sujette à se gâter par l’humidité. Il faut donc tâcher de ne faire le dernier lavage que par un beau temps.

—   Dictionnaire de l’industrie, ou collection raisonnée des procédés utiles dans les sciences et dans les arts.  Vol. II, p. 311.  Paris, 1801.

The Shepherd : “… humm …. now there’s an idea…”

Sacha : “Me, Sacha, little black Ouessant ewe, let me tell you right now that sheep are not fish. Besides, I don’t like to swim.  What a barbaric idea!”

The Shepherd : “… don’t worry my sweet little Sacha, I was only kidding … “

La Bergère : « …hummm … ça fait penser …. »

Sacha : « Moi, Sacha, petite brebis Ouessant noire, je peux t’assurer qu’un mouton n’est pas un poisson ! En plus, je n’aime pas la natation ! Quelle idée barbare ! »

La Bergère : « …ne t’en fais pas, ma petite Sacha, c’est juste une plaisanterie…. »

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